Emergence – Ce mercredi 7 juin, le Conseil national de la transition a adopté, à l’unanimité des conseillers présents, un accord de prêt de 81millions de dollars USD de la Banque mondiale. C’est pour le financement de la deuxième phase du Projet d’Appui à la Gouvernance locale (PAGL II), conclu le 12 avril 2023 entre la République de Guinée et la Banque Mondiale à travers sa filiale IDA.
Le cadre du financement du Projet d’Appui à la gouvernance locale (PAGL) a été signé le 9 avril 2019 et s’étale sur 5 ans (2019 -2024). Le gouvernement guinéen avait déjà obtenu de la Banque Mondiale un don de 28,6 millions DTS, soit 40 millions USD, pour la mise en place d’un réseau de responsabilités locales, destinées à soutenir le processus de développement à la base, par le renforcement du capital humain, à travers des activités de formation des organisations et des acteurs locaux.
Cet accord de prêt additionnel, signé le 25 janvier 2023, s’élevant à 81 millions USD, s’appuie sur les réalisations de ce PAGL qui tient compte de l’intégration des fonds de développement local (FNDL, FODEL, FODECCON), sous la gestion et la supervision de l’ANAFIC.
Les conditionnalités de ce prêt sont : la durée du prêt est de 5ans ; la durée de remboursement est de 40 ans, avec une période de grâce de 10 ans ; la commission de service est de 1,25 % par an, sur le montant décaissé ; le paiement d’une commission d’engagement de 0,5% par an, sur le montant non décaissé ; la date limite d’entrée en vigueur est de 90 jours après la date de signature ; la date de clôture est prévue pour le 30 juin 2028 ; la transmission à la Banque de l’avis juridique portant ratification de l’Accord de don par le CNT.
Il se décompose en cinq composantes : la première, c’est de soutenir les capacités nationales et locales pour une gestion efficace et responsable des ressources de développement local (32 millions de dollars). La deuxième, c’est d’améliorer les capacités nationales et locales pour un développement local résilient au changement climatique (12,4 millions de dollars). La troisième, c’est le renforcement des mécanismes pour un engagement citoyen inclusif dans la gouvernance locale (27,2 millions de dollars). La quatrième, c’est la coordination et la gestion du projet (9,4 millions de dollars). La cinquième, c’est l’intervention d’urgence (CERC) en cas de crise ou d’urgence éligible, selon les besoins.
Cet accord de prêt additionnel vise à renforcer, nous dit-on, la capacité des institutions nationales et locales, à mobiliser et gérer ces ressources de manière efficace, en mettant davantage l’accent sur la qualité des résultats. Même qu’il tient compte aussi de la hiérarchisation et l’intégration adéquate des mesures d’adaptation au climat, dans la sélection des infrastructures et des services communautaires, en s’appuyant davantage sur le cas particulier des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables dans les décisions relatives aux investissements. Il ambitionne également de soutenir une gestion plus efficace et responsable des fonds de développement local pour rehausser la qualité des prestations de services, d’améliorer l’engagement des citoyens et de permettre l’inclusion sociale.
Naplèlon