Émergence – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a lancé ce lundi 23 septembre, les travaux du séminaire national de renforcement des capacités des équipes de gouvernance des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) en Guinée.
C’est la salle du CAMES de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui a sert de cadre aux travaux de cet atelier.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le Recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Pr Alpha Kabinet Kéita a affirmé que le choix de son institution pour abriter ces travaux a été bien accueilli par le personnel et la famille estudiantine. « C’est pourquoi en leurs noms, je vous souhaite la cordiale bienvenue dans cet établissement ».
Selon lui, ce séminaire revêt d’une importance capitale pour l’avenir du système d’enseignement supérieur. « La chance donnée aux responsables des universités et instituts d’enseignement supérieur du pays à renforcer leurs capacités pour améliorer la gouvernance et la gestion de leurs entités est un ouf de soulagement pour ces derniers », a-t-il souligné.
Ces universités, comme Gamal Abdel Nasser qui vous accueille aujourd’hui, dit-il, jouent un rôle fondamental dans la production du savoir. Et pour que cette mission soit pleinement accomplie, ajoute le Recteur Pr Alpha Kabinet Kéita, il est impératif que des sessions se tiennent pour les responsables des universités et instituts d’enseignement supérieur du pays.
Avant de procéder au lancement des travaux, le ministre Alpha Bacar Barry a signifié aux participants que ce séminaire est parti d’un constat depuis sa prise de fonction dans ce département. Constat qui révélait la nécessité de faire des institutions d’enseignement supérieur du pays des temples de bonne gouvernance.
Ce séminaire qui a débuté aujourd’hui, durera une semaine. Il permettra, in fine, de renforcer les capacités du personnel administratif et enseignant pour mieux préparer la rentrée universitaire session 2024-2025.
Parlant des attentes, le ministre a parlé de l’harmonisation des idées pour instaurer une cohésion totale dans le travail.
« Nous attendons les activités de cohésion pour que toutes les équipes travaillent dans la même vision et préparer la réponse aux défis de l’année universitaire à venir », a-t-il conclu.
Daouda Yansané