La question est sur toutes les lèvres et l’Etat guinéen ne semble pas être prédisposé à y mettre un franc, du moins pour l’instant, surtout par ces temps de rigueur budgétaire qui courent : comment participer au capital de la société de construction et d’exploitation du nouveau dépôt d’hydrocarbures ?
Ainsi, en conseil des ministres jeudi, si le Chef de l’Etat a instruit les départements concernés et en particulier le Ministère des Hydrocarbures, d’accélérer les démarches visant la réalisation d’un nouveau dépôt d’hydrocarbures de grande capacité et présentant toutes les garanties au plan sécuritaire et environnemental, il faut aussi signaler qu’il a apprécié le niveau de mobilisation des ressources nécessaires au financement de cet important projet.
Mais le Président guinéen a surtout insisté sur un point : « toute participation éventuelle de l’Etat au capital de la société de construction et d’exploitation doit être financée à partir d’éléments de la structure des prix des produits pétroliers pour éviter tout prélèvement sur le budget de l’Etat », mentionne le compte-rendu du conseil qu’il préside.
Faut-il donc craindre une nouvelle augmentation du prix du litre de carburant en Guinée puisse que la structure actuelle des prix des produits pétroliers est déjà connue et affectée ?
La question qui demeure mérite d’être posée.
Mohamed Mônêmoundomma Bangoura