Fin TICAD 2019 : Alpha Condé a revendiqué la formation et le développement du savoir-faire local

Les rideaux sont tombés sur la 7ème édition du TICAD 2019, placée sous le thème «Faire avancer le développement en Afrique par les ressources humaines, les technologies et l’innovation», vise à redynamiser la coopération entre l’Afrique et le Japon. Et pour ce faire, le Japon compte s’appuyer sur ses entreprises encore sous-représentées sur le Continent par rapport à leurs concurrentes chinoises.

 

Ainsi, le gouvernement japonais mise sur le transfert des technologies pour concrétiser ce modèle de coopération. Au total près de 3 000 personnes devraient être formées au Japon d’ici 2025, dans le cadre d’un vaste programme de développement des ressources humaines pour le Continent. Le développement des compétences locales par le transfert de technologies est aujourd’hui l’une des principales revendications des pays africains, désormais plus conscients des enjeux liés au développement du savoir-faire au niveau local. C’est du moins, ce qui ressort d’un entretien que le Chef de l’Etat guinéen a accordé à nos confrères de radio France internationale.

 «Je pense que le Japon peut nous accompagner dans la formation de nos ressources humaines. Vous savez que la Guinée manque cruellement de compétences, or Shinzo Abe a fait de la formation des cadres l’un des axes de sa politique envers l’Afrique», a déclaré Alpha Condé, président guinéen qui entend, dit-il, mettre davantage l’accent sur l’assistance technique, un type de partenariat plus représentatif de la philosophie japonaise. Il consiste à contribuer au développement de la capacité de sorte que le pays bénéficiaire puisse se développer de façon autonome.

Mohamed Mônêmoundomma Bangoura