Exploitation aurifère : un débrayage paralyse les travaux de l’usine de la Société des Mines de Mandiana

Emergence – Les travaux liés à la construction de l’usine de la Société des Mines de Mandiana sont stoppés depuis mardi 9 mars, a-t-on appris de témoins sur place.

Les opérations de construction sont à l’arrêt à cause d’une revendication par les travailleurs de la  société sous-traitance SENET.

Des travailleurs interrogés par le Magazine Emergence accusent  ENCOREF, l’entité qui gère le personnel, d’imputer une partie des heures supplémentaires qui leur est due. Ils demandent le paiement intégral de ces heures avant toute reprise des travaux.

Au moment où nous mettons en ligne cette information,  les travaux n’avaient repris encore sur le chantier de l’usine.

Il était impossible de joindre les dirigeants de la compagnie.

La Société des Mines de Mandiana (SMM) dispose d’une concession aurifère dans la préfecture de Mandiana, située à environ 560 km de Conakry, la capitale guinéenne.

Elle est détenue à 85% par Managold, une filiale détenue à 100% par le groupe marocain Managem. Le reste des actions, soit 15%, appartient à l’Etat guinéen.

C’est en 2019 que les études de faisabilité du projet ont été approuvées par les parties. Le montage financier a été validé et la construction de la mine a démarré à la même année, selon la Société guinéenne du patrimoine minier (SOGUIPAMI).

La Société des Mines de Mandiana prévoit un investissement de 300 millions de dollars. La capacité prévisionnelle de l’usine est de 2,2 millions de tonnes d’or par an.

Emergencegn