Émergence — Le débrayage observé par le secteur bancaire il y a quelques jours du fait des ennuis judiciaires du Secrétaire général du puissant syndicat de la FESABAG n’a pas été sans conséquences sur la mobilisation des recettes de l’État.
Déclenchée en fin du mois de juillet, en soutien à Abdoulaye Sow placé alors sous mandat de dépôt pour des faits d’accusation d’outrage à magistrats, cette grève n’a pas permis à l’administration fiscale, notamment, d’atteindre ses objectifs de mobilisation pour le compte du mois de juillet 2022.
A préciser que ces objectifs étaient de 791 milliards de francs guinéens.
En effet, les impôts n’ont pu recouvrer que 681 milliards GNF, soit une moins value de près de 200 milliards GNF. Autrement dit, la Direction générale des impôts a accusé un gap de près de 200 milliards GNF.
Avec l’incertitude qui prévaut dans le pays à cause de la crise politique qui couve, il sera alors difficile d’espérer, dans ces conditions mêlés aux conditions difficiles de travail des agents des impôts, d’espérer l’atteinte des objectifs budgétaires.
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