Emergence – La nomination en janvier de nouveaux dirigeants à la tête de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI) et d’un Conseil d’administration, couplée à la dynamique enclenchée par le CNRD dans le cadre des réformes minières, dopent la compagnie qui assure la gestion des participations de l’Etat guinéen dans les projets miniers.
La SOGUIPAMI monte en puissance. En raison de l’accroissement de ses activités de commercialisation de minerais, la société étatique, désormais rattachée à la Présidence de la République par un décret du Colonel Mamadi Doumbouya le 10 novembre 2021, réalise de très bonnes affaires.
L’année 2022 connait surtout d’importantes opérations. Nous apprenons qu’elle a versé environ 10 milliards de francs guinéens de dividendes au Trésor public au titre de l’exercice antérieur.
Par ailleurs, une source officielle soutient que la société est parvenue, après d’âpres négociations, à obtenir l’application de ses droits de commercialisation à la Société Minière de Boké (SMB), Chalco, CDM-CHINE, AMR et SPIC. L’acquisition de ces droits avec effet rétroactif pour les sociétés en production depuis 2018 a permis de booster considérablement les postions financières de la Soguipami.
Ainsi, au cours du premier semestre de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires a enregistré une croissance robuste pour atteindre 74,8 milliards de francs guinéens. Tandis que le résultat brut avant impôt a atteint 64,4 milliards de francs guinéens. Du jamais vu depuis la création de l’entreprise en 2011.
Auréolée par ces résultats remarquables, la SOGUIPAMI entend multiplier les initiatives visant à maintenir sa bonne mine.
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On apprend qu’elle serait en pourparlers avec des partenaires pour le développement de ses mines de Nickel et de Cobalt dans la zone de Lola, au sud du pays.
Pour sa part, la Direction générale de la société affiche clairement ses ambitions. « L’élan pris par la société sous l’impulsion et la mise en œuvre des hautes orientations du chef de la transition, permettra à la SOGUIPAMI d’être dans les 3 années à venir, une véritable société minière générant des profils importants pour le budget de l’Etat », assure-t-elle dans une note consultée par notre rédaction.
Samuel Camara