Emergence – Aux Etats généraux de l’agriculture organisés par le gouvernement guinéen du 3 au 5 juillet, à Conakry, les participants ont passé en revue les principaux défis à relever pour booster le secteur agricole.
Au terme des trois jours de diagnostic, la rencontre qui se déroulait sous le thème : « Comment traduire le potentiel agropastoral de la Guinée en levier pour l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle », a abouti à une quarantaine de recommandations.
Parmi les pistes de solutions, il y a cet appel au patriotisme et à la loyauté dans le but de consolider la vision sur le long, moyen et court terme pour le développement du secteur agropastoral.
Autres recommandations faites sommairement, c’est celles de créer un cadre de concertation entre état, partenaire techniques et financiers, d’utiliser la contribution des fonds miniers pour financer la réalisation des infrastructures agropastorales dans le cadre du contenu local, de réaliser la carte de fertilité des sols et de définir une vision à long terme pour l’accompagnement des opérateurs.
Si durant les trois jours, ces assises ont permis d’évoquer la nécessité d’allouer d’importants fonds au secteur, les discussions n’ont cependant pas permis de poser les vrais débats sur les enjeux actuels des cultures d’exportations comme le cacao, le café, le coton et l’anacarde, entre autres. Des cultures pourtant fortement rentables sur lesquelles reposent l’économie de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana.
Le potentiel de la Guinée est immense. Mais étonnamment, ces cultures qui sont délaissées depuis plusieurs années ont reçu peu d’attention durant ces États généraux. C’est le sentiment partagé par de nombreux observateurs.
Emergence Mag