Emergence – A l’initiative du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, la ville de Mamou abrite depuis hier mardi 19 septembre, la session annuelle de la formation des formateurs de l’enseignement technique.
Cette session d’échanges avait pour but d’harmoniser les points de vue sur le système de formation dans les Écoles normales d’instituteurs (ENI), le Centre d’éducation à l’environnement et au développement (CEED) et l’École nationale de l’éducation physique et sport (ENEPS).
A l’occasion, Dr Alassane Baldé, Directeur national de la formation et du perfectionnement des personnels enseignants a mentionné que le département de l’enseignement technique met un accent sur la nécessité de mise à niveau périodique des enseignants.
D’après lui, faisant un regard dans le rétroviseur de la formation initiale en particulier, depuis juillet 1998 on peut relever d’immenses acquis en termes de renforcement des compétences dans le cadre de la constitution de dispositifs de formation. Cela, dit-il, grâce à l’appui et ou à l’accompagnement de différents partenaires techniques et financiers.
« C’est pour cela que la session annuelle de formation continue des formateurs des ENI, CEEF et SNEPS est une session pour nous qui est importante et voilà pourquoi elle est inscrite annuellement dans nos activités », a ajouté M. Baldé.
En tant que formateur, dira-t-il, nous savons très bien à quel point il est important de régulièrement mettre à nouveau nos connaissances. « Il ne s’agit donc pas d’un atelier de plus et encore moins d’une rencontre du déjà vu, du déjà dit ou même du déjà fait. Vous devez pendant ces jours qui vont suivre vous inscrire individuellement dans la logique de la qualification de la formation initiale des maîtres et des éducateurs ».
Pour sa part, Mamady Kandia Keita, chef de cabinet du gouvernorat a remercié les organisateurs pour le choix de la ville de Mamou pour abriter cette session de formation. Selon lui, parler de la formation continue ou de formation tout au long de la vie est de nos jours récurrent.
Pourtant, dit-il, au moment où cette formation est perçue à la fois comme un droit au développement personnel et un devoir qui s’impose à chacun tout au moins dans sa dimension de développement personnel.
Pour terminer, le représentant du gouverneur a estimé que cette formation aura un impact positif sur les bénéficiaires. « J’espère que vous ferez de cette rencontre une véritable session de formation basée sur d’intenses productions ayant pour socle une approche participative consistant à épuiser dans le fabuleux trésor de vos expériences professionnelles et personnelles en vue de lui assurer une productivité optimale ».
Il faut noter que durant cinq jours, une cinquantaine de cadres des institutions citées- dessus participeront à cette formation.
Daouda Yansané