Emergence – A l’image des écoles de l’enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, les étudiants des écoles d’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (METFPE) ont repris les chemins de l’école ce lundi 09 octobre, après trois mois de vacances.
A Conakry, c’est le ministre Alpha Bacar Barry, accompagné de la ministre du Plan et de la Coopération Internationale Rose Paola Pricemou qui a annoncé officiellement l’ouverture des classes au Centre de formation professionnelle de Donka.
Devant les étudiants, encadreurs et cadres mobilisés pour la circonstance, le ministre a dit que les cours reprennent avec beaucoup d’optimisme.
Selon lui, l’engagement et la volonté de son département est de tout mettre en œuvre pour avoir des équipements de qualité, renforcer la capacité des formateurs pour obtenir un résultat à la hauteur des attentes.
Nous pensons, dit-il, que c’est l’année de la pratique. « Vous savez que ça représente 70% de l’effort de formation au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette année, l’ensemble du gouvernement s’est mobilisé. Vous allez remarquer plusieurs événements de ce type-là dans plusieurs écoles, ici à Conakry, à l’intérieur du pays. Donc nous avons voulu attirer l’attention des uns et des autres sur le travail accompli par le gouvernement à l’intérieur des écoles pour qualifier l’enseignement technique et la formation professionnelle ».
Donc, ajoute le ministre, c’est une année d’optimisme, de sérénité, de qualité. « Cette année où nous allons avoir une maîtrise des effectifs et développer la formation des formateurs et augmenter les capacités d’accueil. Et surtout augmenter les capacités de travail, les postes de travail pour qu’il y ait plus d’équipement et plus de matière d’œuvre afin que les apprenants puissent avoir une formation bien remplie et une année bien remplie », a fait savoir le ministre.
Dans la même lancée que son collègue, la ministre du Plan et de la Coopération internationale Rose Pola Pricemou a dit que le gouvernement a lancé plusieurs chantiers d’ordre économique.
« Nous nous sommes lancés dans divers chantiers d’ordre économique, à relever le défi du développement durable et nous portons un accent particulier sur l’enseignement technique. La plupart des programmes de développement que nous avons, intègrent une dimension où nous voulons relever le capital humain. Cela fait partie de l’axe 4 du programme de référence intérimaire. Et nous savons que l’enseignement technique pourra nous aider à mieux répondre aux attentes du marché en termes d’industrialisation, mais de tous les autres domaines qui incorporent notre économie ».
Comme Conakry, les villes de l’intérieur du pays ont également répondu à ce rendez-vous. A N’zérékoré, c’est le Colonel Alsény Camara, préfet de la ville, en compagnie des responsables de l’éducation qui a donné le coup d’envoi de la rentrée à l’école de Santé et des Soins communautaires sis à Mohomou.
Dans son message de circonstance, le préfet a demandé aux étudiants de se donner à fond pour bien suivre les cours cette année.
« C’est maintenant que vous devrez suivre très bien les cours. Les professeurs sont là très nombreux pour vous dispenser les cours. Alors à votre tour, suivez bien ces cours et prenez le temps de réviser. Les vrais cours commencent les premiers jours. Prenez le courage de bien réviser. Vous pouvez donc compter sur nous », a conseillé le Colonel Camara.
Pour sa part, l’Inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Seydou Condé a soutenu que le département dirigé par Alpha Bacar Barry a engagé des réformes l’année dernière.
Selon lui, l’année 2023, aura été une année de réglages des écoles. Réglage en termes de renforcement des capacités au niveau des formateurs mais aussi le recrutement des formateurs au niveau des ENI. « Il y a aussi la création des bourses d’entretien qui ont motivé plusieurs élèves à venir s’inscrire. Donc pour l’année 2024, doit être une année d’action mais aussi de résultats pour le bien-être des apprenants ».
Pour une meilleure qualification du système au niveau des écoles techniques et de la formation professionnelle, dit-il, les élèves doivent signer des documents afin de mettre fin aux comportements de certains parmi eux, qui affectent leur cycle.
Daouda Yansané