Emergence – A Conakry, l’université UNIC a abrité mardi 7 mars 2023, la réunion de partage des acquis et des défis auxquels sont confrontées les Institutions Privées de Formation Technique Professionnelle (IPFTP). La rencontre était initiée par la Direction nationale de l’Enseignement technique privé.
A cette occasion, Alseny Larsen Bangoura, Directeur national de l’Enseignement technique privé a fait la présentation des acquis de l’enseignement privé de Guinée.
En ce qui concerne ce volet, il a fait savoir que 49 écoles à Conakry et 62 à l’intérieur du pays, soit un total de 111 écoles sont fonctionnelles sur 154 agréées. « L’installation de près de 80% des écoles visitées dans leurs propres infrastructures adaptées et conformes aux types de formations. Un effectif de 33 200 apprenants dont 22 885 filles/femmes et l’emploi d’un personnel de 2 332 dont 291 femmes. Avec 66 filières de formation pour les différents diplômes, certificats et attestations, certificats d’aptitude professionnelle, brevet des techniciens supérieurs et le brevet élémentaire professionnel (BEP) », a dit Monsieur Bangoura.
De son côté, Elhadj Mamadou Aliou Djarouga Diallo, Président de l’Association pour la promotion des écoles privées a fait des recommandations à l’État. « Pour la bonne marche du système éducatif guinéen nous recommandons ce qui suit : le paiement des arriérés de bourses aux écoles de l’enseignement technique privé. L’exonération des écoles privées d’impôts et taxes. La subvention des écoles, instituts privés. La facilitation de l’accès au crédit pour le privé. La création de collèges et lycées techniques. Le recrutement sur titre : au BTS niveau Terminale complet ; au BT niveau 12è année ; au BEP niveau BEPC. La création, la révision et l’harmonisation des programmes de formation en enseignement professionnel et technique. La mise en place de programmes de formation en alternance en collaboration avec les entreprises. La prise en charge des enseignants du privé dans le processus de formation des formateurs, (…) », a-t-il sollicité.
Représentant le ministre, Youssouf Boundou Sylla, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a mentionné que la main de son département est tendue à l’association des fondateurs d’écoles privées. « Vos préoccupations sont les nôtres. Nous avons eu par le passé des séances de travail, vous savez c’est quoi la position du ministère. Il y’a des éléments pour lesquels le ministère fera les plaidoiries, il y’en a d’autres le ministère n’y peut absolument rien. La seule chose c’est de remonter l’information au haut lieu. Si on fait ça déjà, on aura fait beaucoup de choses. Et ne l’oubliez jamais, nous sommes dans une économie libérale, c’est extrêmement important. Ce n’est pas un ministère qui peut se porter garant pour l’allocation d’un crédit pour un particulier, c’est pourquoi on dit économie libérale (…) ».
Daouda Yansané