Emergence – L’affaire fait grand bruit dans le secteur des pêches. Il a agité sérieusement cette tanière avec son collataire de suspicion de copinage et de grande affinité. Par ce qu’elle brasse assez d’argent.
Il s’agit de l’attribution des licences de pêches. La procédure fait l’objet de débats et interroge sur la transparence.
Tenez bien, sur les 35 licences attribuées, près de la moitié sont données à la société Perform Afrique. Ce qui est contraire à un principe en vigueur depuis l’ère Alpha Condé . Lequel principe qui a pour objectif légitime, tuer le monopole, c’est-à-dire éviter l’accumulation par une seule société de toutes les licences.
Plusieurs sources que nous avons contactées sont formelles. Perform Afrique a pêche en eau trouble.
« Au temps d’Alpha Condé, il a été dit qu’aucune société, quelle que soit sa performance, ne doit avoir plus de dix licences « , nous a confié un des acteurs.
Dans le milieu de la pêche, les acteurs ne cachent pas leur étonnement quant à l’accumulation de plus d’une dizaine de licences par une société qui ne fait que de la consignation.
Pire , s’indigne-t-on, cette société n’a pas d’installations terrestres, c’est-à-dire des chambres froides de conservation des poissons pêchés.
Là-dessus, les proches du concerné contestent cette affirmation sans en être assez convaincants.
On attend également, qu’il y en a qui sont des armateurs locaux, qui ont des installations adéquates, mais qui n’ont eu aucune licence.
Pour revenir à l’attribution des licences , la date butoir de dépôt des demandes a expiré depuis hier lundi 21 février.
Il faut rappeler qu’il reste 55 licences à attribuer. Et c’est de savoir ce qui va commander l’attribution de cet autre lot.
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