Emergence – Le ministre de l’énergie, Aboubacar Camara annonçait tout récemment, qu’une solution alternative est envisagée par le gouvernement en vue de palier à la difficulté pour les barrages Souapiti et Kaléta de fournir l’énergie nécessaire à la desserte régulière du courant à Conakry.
Pour rappel, le manque d’eau dans ces barrages est constamment pointé par les autorités.
En effet, on n’attendra pas le ciel pour qu’il remplisse les bassins du fleuve Konkouré pour que le problème soit résolu. Recourir à une centrale flottante, une idée qui a été balayée d’un revers de la main par le Premier ministre, Bah Oury, dans plusieurs de ses sorties, serait l’alternative évidente qui a été scrutée par le palais Mohamed5.
Le site Mosaiqueguinée révélait ce mardi matin, dans l’une de ses publications, que les émissaires du palais qui se sont rendus en Turquie, ont trouvé un accord avec le leader en la matière, Karpowership. C’est une centrale flottante d’une capacité de 150MW, alors que le manque à gagner pour assurer la desserte régulière H24, dans la capitale, est d’à peu près 200MW, ce pendant les heures de pointes.
Une chose est évidente, le nouveau bail avec ce bâtiment marin Turc producteur d’énergie, pourrait considérablement améliorer la desserte, à défaut de garantir une fourniture permanente.
Combien ça coute au pays ?
La question qui taraude les esprits est le cout de cette production. Le site rassure qu’il est nettement moins par rapport à l’ancienne centrale négociée par le régime déchu, dont le kilowattheure était à plus 10 cent. Alors que celui-là tourne au tour de 6cent le KW. L’autre précision importante dont peuvent s’enorgueillir les négociateurs, c’est que l’EDG ne pays que ce qu’elle consomme, non pas ce qui est produit comme c’était le cas par le passé.
« Cette fois, on n’a pas eu besoin des intermédiaires. L’Etat a directement négocié avec la société. Donc, Kasus qui avait une offre plus chère, a été mis de côté. Sans doute, dans ce contrat, il y avait des marges à se partager » se félicite un des travailleurs de l’EDG.
Reste à savoir à quand tout le raccordement au réseau de l’EDG sera terminé pour que la promesse d’amélioration de la desserte du courant soit une réalité.
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