Emergence – Ce mercredi 7 juin, se sont ouverts à Conakry, les états généraux du secteur de l’énergie en Guinée. Les échanges portent sur la problématique et les propositions de solutions du secteur de l’énergie. Ces assises sont principalement consacrées, dit-on, au sous-secteur de l’électricité.
Dans son discours d’orientation, le ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, Aly Saidouba Soumah, a rappelé qu’en dépit des investissements très importants réalisés durant les dix dernières années, l’Etat continue de subir une forte pression financière dû à la nécessité de subventionner massivement les factures d’électricité des producteurs indépendants.
Selon lui, la subvention accordée par l’Etat en 2022 pour le paiement des factures d’électricité émises par les différentes sociétés de production étaient de 3 500 milliards de francs guinéens. Pour cette année 2023, le montant inscrit au titre de subvention pour l’électricité se chiffre à plus de 3 200 milliards de francs guinéens, correspondant actuellement à la vision du gouvernement tendant à réduire le poids de l’électricité sur l’économie nationale. «Ce montant est susceptible d’augmenter l’année prochaine si des mesures concrètes ne sont pas rapidement prises», prévient-il.
Il a insisté que malgré ces investissements importants et les potentielles hydro-électriques (6 300 Mégawatts), solaires et éoliennes par endroits, le secteur de l’électricité en Guinée connait encore des difficultés majeures sur le plan technique, commercial et institutionnel.
Naplèlon