Économie : le très mauvais deal de Mourana Soumah à la peine aux finances !

Emergence – Incontestablement, le ministre de l’Économie et des Finances focalise en ce moment l’actualité nationale. En cause, le fameux et invraisemblable Mémorandum au goût d’arnaque, selon beaucoup d’observateurs.

Ledit mémo, selon les termes de l’accord, devait permettre à la Guinée de bénéficier d’un prêt à taux zéro, de 2 milliards dollars. Trop beau pour être vrai. Mieux, le prêt est échelonné sur cinq ans. Et le délai de remboursement fixé en 2040.  Le tout emmitouflé dans un décor qui laisse croire, si ce n’est d’ailleurs ça, à la création d’un paradis fiscal sur l’ile de Kassa,  à un vol d’oiseau de Conakry, où il a été prévu de créer une “banque offshore” au besoin d’assurer la transaction. Une transaction au goût de blanchiment d’argent.

 

Pire, les ressources stratégiques du sous-sol dans le pays sont aussi concernées par ce deal, comme pour rendre plus digeste ce qui ne le sera jamais.

 

Le rétropédalage du ministre, qui aura été contraint par la Palais de revenir sur sa décision de mauvais aloi, évoquant à cet effet des prétextes aussi banals a amené l’opinion à douter davantage de la sincérité du deal.

 

C’est donc à se demander ce qui a pu arriver au ministre des finances, Mourana Soumah, dont le parcours si exaltant ne doit pas permettre un tel mauvais agissement ?  C’est bien la question qui taraude les esprits.

 

Au regard des réalités actuelles de nos finances, la signature d’un tel engagement à la sensation nauséabonde, ne devrait point surprendre. Elle s’inscrit dans une dynamique négative de gestion, corroborée par des réalités évidentes, malgré les discours officiels qui veulent mettre du vernis sur des préoccupations majeures du moment, quant à la réalité des finances.

 

Il y a la mauvaise qualité des dépenses publiques qui aggrave l’endettement du pays, donc creusant ainsi le fossé de la dette intérieur avec pour conséquence le ralentissement de l’activité économique. Il y a aussi le niveau de la croissance, en baisse permanente et le fonctionnement des établissements publics administratifs privés pour la plupart depuis le début de l’année de leur subvention.

 

A tout cela s’ajoute le manque d’initiatives pour mener des reformes devant apporter des changements qualitatifs, en améliorant la gestion.

 

En attendant la suite de ce feuilleton relatif à ce mauvais deal…

Emergence Mag