Dette guinéenne : Rachidi Radji, le représentant résident de la Banque mondiale recommande la vigilance

Le Fonds monétaire international pointe régulièrement sa crainte d’un « retour des crises de la dette » en Afrique. Répondant à une question de nos confrères de jeuneafrique, le Représentant résident de la banque mondiale affirme je cite :

« En théorie économique, s’endetter n’est pas à bannir. Par contre, il faut bien regarder la qualité de l’endettement, la maturité et la capacité à payer. À défaut, on crée un passif lourd pour les générations futures. D’où l’alerte. On ne veut pas retourner à ce que fut le PPTE. Tout programme de ce type se traduit par l’utilisation des ressources d’autres citoyens pour effacer des dettes. Nous sommes en train de renforcer la capacité de gestion de la dette. Il faut qu’on soit vigilant ».

Il faut rappeler que la dette intérieure guinéenne s’élève ce jour à plus de 40 % du PIB (Produit intérieur brut)

Mohamed Mônêmoundomma Bangoura