A l’audience de ce mercredi 27 novembre, une audience consacrée aux plaidoyers et réquisitions, le substitut du procureur a affirmé avec conviction que les infractions à l’encontre de la société Fapgaz ne sont pas établies. Ousmane Sano soutient que FAPGAZ n’a jamais empêché la société GuinéeGAZ d’accomplir sa mission. Le magistrat demande à cet effet à la cour de renvoyer le DG de la société ainsi que la société elle-même à des fins de poursuite.
C’est en substance l’appréciation du parquet sur les accusations dit-il non fondées, de Guinéegaz contre FAPGAZ.
Pour rappel, Fapgaz et son Directeur Kaman Sadji sont accusés de « concurrence déloyale, d’abus d’autorité portant atteinte à son droit d’importation et abus de fonction ».
C’est ainsi dire que le parquet est convaincu que la société FAPGAZ et son Directeur, comme l’a toujours soutenu l’avocat de ces derniers, n’ont fait que leur travail, conformément aux statuts qui régissent le fonctionnement de cette société publique.
Par ailleurs, les plaidoyers laissent redouter un revers de la médaille cinglant pour la société Guinée Gaz , si celle-ci est débutée, ce qui n’est pas improbable.
L’avocat de l’accusé, présenté comme une victime, dans la foulée, demande à son tour la condamnation de Guinéegaz , à titre de réparation pour le préjudice subi par son client . Un préjudice subi suite à la plainte qui a porté, dit-il, un coup sérieux à l’image du Directeur et à celle de la société.
A cette allure, les choses risquent d’aller dans un autre sens ou le plaignant pourrait se retrouver sur le banc des accusés avec des charges qui pourraient lui créer de gros ennuis.
A préciser que le verdict est attendu le 23 décembre . Reste à savoir s’il mettra fin à un vieux conflit qui oppose les sociétés GuinéeGAZ et FAPGAZ , depuis la création de la société publique.
Emergencegn