Cotisations sociales : l’USTG d’Abdoulaye Sow dénonce une démarche biaisée

Emergence – Le prélèvement de 5% du salaire indiciaire des fonctionnaires de l’administration publique et de 2% pour les retraités fait encore jaser en Guinée. La dernière réaction nous vient de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) dirigée par Abdoulaye Sow.

Devant des médias, le syndicaliste a déclaré que la prise  en charge médicale des travailleurs est une bonne chose. Mais d’après lui, en Guinée, le processus qui a abouti à la mise en place de l’Institut national d’assurance maladie obligatoire (INAMO) et la Caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’État (CNPSAE) a été biaisé sur toute la ligne par les centrales syndicales CNTG et la branche USTG créée à Mamou.

Selon le syndicaliste, le fonctionnaire a droit à être informé de la nécessité de la création de ces institutions. Il doit également être situé sur les retombées bénéfiques.

Abdoulaye Sow déplore le manque de plan d’évacuation des malades. « Comment les gens vont être pris en charge dans les pharmacies, les hôpitaux, tout ça devrait être étudié, mais ensemble. Pourquoi on se cache ? Pourquoi on a voulu faire seul ? », s’est-il interrogé.

« Nous sommes choqués par le processus qui a été employé qui n’est pas inclusif par l’usage du faux. L’USTG voudrait qu’il y ait une prise en charge pérenne, mais que chacun soit informé et sache ce qu’il doit faire. Qu’on ne trompe pas les guinéens », a-t-il tempêté.

Ousmane Sylla