Le coût total des projets que nous finançons ensemble s’élève au-delà de 400 milliards de dollars, dixit Dr. Waleed Al Woheeb

En marge de la conférence régionale sur le concept du WAQF qui se tient actuellement à Conakry, des entreprises qui investissent les capitaux dans le financement des projets WAQF en Afrique, à travers un partenariat avec la Banque Islamique de Développement, ont également donné des points de presse, ce mercredi 16 janvier.

Il s’agit notamment du ICD (Islamic Corporation for the Developpement of the Private Sector) et de l’ISFD (Fonds islamique de la Solidarité pour le Développement) qui, face aux hommes de médias guinéens, ont expliqué leur participation dans le financement du WAQF, mais aussi leur intérêt à prendre part à cette première conférence internationale sur WAQF.

Dans son intervention, le directeur général de l’ISFD, Dr. Waleed Al Woheeb, a tout d’abord précisé que c’est dans le cadre de l’éradication de la pauvreté que son entité a été établie, en 2007, lors d’une réunion annuelle, à Dakar (Sénégal), pour répondre à une requête du sommet islamique tenu à la Mecque, en 2005. Selon lui, les fonds utilisés par l’ISFD ont été obtenus suite aux cotisations de la BID et de certains pays islamiques, tels que l’Arabie saoudite, le Koweit… « Ainsi, nous avons apporté une politique pouvant permettre de maximiser ces revenus qui seraient générés. Alors conséquemment, nous avons approuvé un montant d’un milliard de dollars, tandis que nos revenus s’élèvent à 500 millions de dollars », a-t-il expliqué.

Après avoir invité d’autres bailleurs à se joindre au Fonds islamique de la Solidarité pour le développement, afin de mieux pouvoir financer les différentes initiatives, le Dr. Waleed a fait savoir que « le coût total des projets que nous finançons ensemble s’élève au-delà de 400 milliards de dollars. Et plus de 33 pays ont pu bénéficier des programmes concernant cette réglementation qui a été approuvée. Tous les projets qui ont été financés ont été initiés par la BID, notamment des projets de micro finance ».

De son côté, Ayman Amin Sejiny, responsable du ICD, a souligné que son entreprise intervient dans le domaine du secteur privé et fait deux sortes de financement. « Nous avons la Banque Islamique de Développement qui est notre partenaire principal, à qui on donne des capitaux pour cofinancer le secteur privé, et nous finançons aussi directement dans des entreprises privées. Nos financements vont dans des projets de logements, des projets industriels… et aussi nous sommes en train de voir comment aider le secteur énergétique et comment aider les populations qui ont des revenus très bas à accéder à des logements ».

À la question de savoir si sa structure est en contact avec le secteur privé guinéen, M. Ayman Amin répond : « Nous avons eu auparavant des discussions avec des responsables du secteur privé guinéen et avec la BID ; nous nous sommes dits qu’il faut travailler dans ce secteur privé. Donc, il y a cette discussion qui est en cours, et nous continuons à contacter d’autres partenaires qui travaillent dans le même sens. »

Mohamed Soumah pour Guinee7.com