En filigrane, il apparaît visiblement les ambitions des nouvelles autorités de la presqu’île de Kaloum qui entendent sortir des sentiers battus. Autrement dit, la première session budgétaire de l’année 2019 déroule une batterie de mesures visant à redorer le blason d’une commune presque dans les oubliettes de la gouvernance.
Globalement, le budget de l’exercice 2019 se chiffrant à 52 milliards doit pouvoir imprimer une dynamique de résultats conformément aux promesses électorales.
Sous la houlette de Mme Camara Aminata TOURE, d’importants chantiers attendent d’être exécutés au service des populations. C’est un ambitieux programme qui va intégrer les besoins vitaux des quartiers et autres secteurs de la cité.
Cependant , faute de recettes d’investissement, le recours aux contributions extérieures et celles internes en termes de dons, legs, prêts et fonds de concours, n’est pas écarter pour avoir à disposition 40 milliards GNF.
Il faut dire que le plan d’investissement prévoit entre autres, le recrutement progressif et qualitatif d’agents contractuels payés au Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti), le recrutement de cadres pour des services spécifiques, l’embauche du personnel pour des prestations diverses.
Au plan économique et social, une enveloppe d’un montant d’1 milliard va concerner les dotations pour travaux et réparations diverses. A cela s’ajoutent, les subventions et allocations, aux organismes, aux associations de jeunes et femmes, aux sinistrés et autres indigents. Excusez du peu.
En plus, des travaux de pavage et de stationnement, des parcs et jardins ne seront pas omis. On parle également d’aménagement et équipements des marchés.
La qualité des dépenses sera passée sous la loupe, sur la base du principe de l’universalité. A cet effet, un plan de trésorerie axé sur des liquidités disponibles, de la transparence et de la traçabilité à droit de cité.
En outre, il est donné mandat à la Maire de créer des établissements publics administratifs locaux en gestion immobilière, en gestion de parking et stationnement de véhicules, en gestion de village artisanal et de faits touristiques. A cela s’ajoutent une régie de publicité pour la commune, une régie de transport local, un cyber de haut débit à caractère industriel et commercial, un site web pour la gestion de sa communication numérique et un service de recouvrement des impôts et taxes.
El hadj Mohamed