Emergence – Le gouvernement guinéen vient de transmettre à l’Assemblée nationale pour approbation, le budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Si le document table sur des prévisions assez ambitieuse avec une croissance projetée autour de 5,5%, son exécution dépendra exclusivement de la bonne forme qu’afficheront les trois principales régies financières du pays.
Selon le document soumis à l’appréciation des députés par le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, les recettes totales sont projetées autour de 23 400,3 milliards de francs guinéens. Ce qui représente 14% du PIB. Les dépenses totales quant à elles devraient être à 27 627,7 milliards GNF, soit 16,5% du PIB.
La mobilisation des recettes dans le cadre de l’exécution de budget repose principalement sur la Direction Générale des Douanes. Les soldats de l’économie, au meilleur de leur forme depuis plusieurs années dans ce domaine, seront chargés de mobiliser 10 844 milliards GNF contre 8 088,86 milliards GNF prévus en 2020.
Vient ensuite en seconde position, la Direction Nationale des Impôts. Avec 9 719 milliards GNF à mobiliser, l’institution dirigée par le jeune réformateur Aboubacar Makissa Camara va devoir faire mieux qu’en 2020 lorsque le gouvernement lui avait imposer 9 464,61 milliards GNF.
Enfin, la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique devra mobiliser 1 517 milliards GNF contre 1 660,34 milliards GNF exigés en 2020. Effet coronavirus oblige !
Ousmane Sylla