Budget 2020 : l’Etat guinéen va devoir compter sur la performance des impôts

L’Etat guinéen espère renflouer ses caisses l’année prochaine et faire face aux défis des investissements grâce à la performance de ses principales régies financières. Dans cette perspective, il mise principalement sur la Direction nationale des impôts. Décryptage.

La Loi des finances initiale 2020 est à l’Assemblée nationale depuis novembre. Le document soumis à l’appréciation des élus prévoit des recettes globales de 21 706,2 milliards de francs guinéens. En comparaison à l’exercice en cours, c’est-à-dire 2019, qui table sur 19 816,7 milliards de francs, on constate une augmentation des recettes de l’ordre de 1 889,5 milliards.

Si les recettes à mobiliser connaissent une augmentation d’environ 9,5% par rapport à l’exercice budgétaire en cours, c’est bien parce que l’Etat est confiant que les services des impôts, sous la direction de Aboubacar Makissa Camara, affichent bonne mine.

Ainsi, les prévisions de recettes par régie financière projettent 9 464,61 milliards de francs guinéens en 2020 contre 7 892,36 milliards de francs dans la Loi des finances rectificative 2019 pour les Impôts, soit un accroissement de 19,9%. Ce qui place la DNI en tête du classement des régies.

Elle est suivie de la Direction Générale des Douanes qui va devoir mobiliser 8 088,86 milliards de francs contre 7 647,15 milliards de francs 2019.

Puis vient enfin la Direction Nationale du Trésor et de la comptabilité publique avec seulement 1 660,34 milliards de francs guinéens.

Par Samuel Camara