Alors que le bail avec les partenaires et actionnaires traditionnels français, est presqu’arrivé à terme, un nouvel actionnaire fait son entrée dans le capital de la société de gestion et d’exploitation de l’aéroport de Conakry (SOGEAC).
Dans la nouvelle concession à long terme dont on ignore toujours la durée, les parts des actionnaires ont été redéfinies et le capital de la société a été ouvert à d’autres actionnaires comme Africa50, filiale de la BAD, une banque d’investissement pour les infrastructures en Afrique, qui se concentre sur des projets nationaux et régionaux à fort impact dans les secteurs de l’énergie, des transports, des TIC et de l’eau.
Une réunion technique est prévue cette semaine au ministère des transports pour les derniers réglages autour de l’accord.
Gestionnaire depuis 1992 de la Société de gestion et d’exploitation de l’aéroport de Conakry (SOGEAG), dont il est actionnaire à 29 % (aux côtés de l’Agence française de développement, AFD), ADP avait proposé de reprendre complètement en main l’infrastructure, qui fut son premier contrat de concession.
Les discussions duraient depuis le début de l’année à Conakry. Mais les soupçons de détournement pesant sur l’ancien directeur général de l’aéroport, démis en janvier, avaient altéré les relations entre les partenaires.
Si rien n’a encore été officialisé, un accord semble en bonne voie depuis ces derniers jours entre Aéroports de Paris (ADP), dont les opérations internationales sont dirigées par Fernando Echegaray, et les autorités guinéennes, représentées par Aboubacar Sylla, ministre des Transports.
Mônêmoundomma Bangoura