L’ordre et le syndicat des pharmaciens de Guinée ont été reçus en audience par le Chef de l’Etat le mercredi 27 mars. Cette rencontre a été fructueuse, si l’on doit croire au secrétaire général du syndicat des pharmaciens de Guinée, Dr. Manizé Kolié.
Cette rencontre des professionnels pharmaceutiques avec le chef de l’Etat, est intervenue suite au préavis de grève lancé par eux.
La disparition du camion transportant 12 tonnes de faux médicaments dont la valeur est estimée à 33 milliards de francs guinéens est l’un des principaux points qui ont été débattus pendant cette audience avec le président Alpha Condé. Que ce camion disparaisse même sous scellé judiciaire, est une chose qui a suscité la colère chez les pharmaciens. Ainsi, lors de cette rencontre, des réclamations ont été faites par les pharmaciens. Parmi lesquelles réclamations, on note, « la suppression du marché central de vente de faux médicaments ; la récupération du monopole de la profession en questions par les professionnels ; les pharmaciens demandent aussi la lumière sur le camion disparu. Une autre réclamation très importante est la limitation du nombre de sociétés grossistes qui importent les produits pharmaceutiques en Guinée, un facteur qui favorise tout amalgame dans le secteur ».
Toujours sur la rencontre avec le Chef de l’Etat, Dr. Manizé Kolié précise : «Ce ne sont pas des promesses mais des instructions que le président a données. L’une des choses qui a donné de l’espoir aux pharmaciens, est la satisfaction que leur a procurée le président de la république. Ce dernier a considéré leurs revendications et a directement donné des instructions au ministre de la Santé et au service de sécurité de passer à l’acte concernant la prise en compte de nos revendications. Si cela n’est pas fait, nous serons obligé de faire recours a la grève comme cela était prévu, mais en attendant, elle est suspendue ».
Plus loin, Dr Manizé Kolié a indiqué qu’il croie au changement positif dans le secteur de la pharmacie guinéenne. Celle-ci étant l’un des secteurs qui contribuent a l’économie du pays.
Fatou KEBE