Emergence – Alors l’humanité entière est éprouvée par les conséquences économiques de la pandémie du Coronavirus, certains pays font preuve de résilience. C’est le cas de la Guinée, qui, en dépit de cette crise sanitaire mondiale et ses implications économiques, a pu réaliser un taux de croissance forte de 7%.
Une prouesse reconnue et saluée par Ousmane Diaga, Vice-président de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale. A l’issue d’une rencontre qu’il a eue jeudi 8 juillet avec le président Alpha Condé, il a d’abord rappelé les liens entre son institution et la Guinée, caractérisé par un partenaire de très longue date. « C’est un pays où nous avons plusieurs programmes structurants dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, du développement humain. Nous apportons également des programmes d’appui budgétaire », a-t-il déclaré, avant de féliciter le pays pour ses progrès.
Au cours de sa première visite en Guinée en tant que Vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana a exprimé au chef de l’Etat guinéen, la solidarité de la Banque mondiale à l’égard de la Guinée, un pays affecté par la crise sanitaire.
« Nous avons ensemble, reconnu les mesures importantes que la Guinée a prise pour limiter les impacts de cette pandémie. Nous nous sommes félicités des progrès que le pays a enregistré sur divers plans y compris la croissance économique. C’est l’un des rares pays, pour ne pas dire le seul pays de l’Afrique qui a enregistré un taux de croissance économique de 7% au cours de cette année », s’est-t-il réjouit.
Le patron de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre a aussi revu avec le président Condé, les programmes développés par son institution dans le pays. « Nous avons concocté plus de 1,2 milliard de dollars en Guinée. Nous avons recueilli des conseils de Monsieur le Président de la République sur comment renforcer notre partenariat et faire en sorte que l’ensemble des projets que nous avons en Guinée puissent contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la consolidation de la croissance. Mais aussi, à la création des emplois. Surtout des emplois pour les jeunes ».
Alpha Mamoudou Diallo