Lors des débats le vendredi 15 mars, en marge la célébration à Conakry, de la 2ème édition de la journée mondiale des consommateurs, la secrétaire générale du ministère du Commerce, Mme Fanta Cissé a suggéré de sensibiliser, plutôt, des vendeurs à la criée, qui exposent les aliments à la merci de la nature.
Où poussières, boues et autres mouches, sources de microbes, prennent logis. Pour l’ancienne commis de l’Organisation mondiale du commerce-OMC, en essayant d’approcher ces dames, pour la plupart des cas analphabètes, pour leur faire comprendre concrètement, les conséquences néfastes de leurs actes : «elles pourront revenir à la raison et se résoudre de facto à changer de comportement. Ce n’est pas facile. Car, c’est un phénomène culturel», analyse la coordinatrice générale du projet INTEGRA.
Il s’agit d’un projet du gouvernement guinéen, financé par l’Union européenne pour limiter le flux migratoire des jeunes guinéens vers l’eldorado européenne.
Par cette intervention-ci, Mme Cissé, bien que faisant partie des panélistes, venait ainsi à la rescousse d’un cadre de l’Office national du contrôle de qualité-ONCQ, qui était à bout des nerfs face à la question liée à l’action concrète de l’ONCQ face à cette situation.
Youssouf Diallo
