Le prix des fruits sur le marché est de plus en plus cher à Conakry. A-t-on constaté ce mercredi 6 mars 2019 à l’issue d’une enquête menée au marché des fruits de ‘’Yenguèma’’ (commune de Kaloum).
Même si elles en ont envie, bon nombre de personnes rebroussent chemin après avoir demandé le prix d’un fruit à Conakry.
Tout comme le marché des produits de première nécessité, le marché des fruits pourtant de plus en plus florissant en Guinée, n’est soumis à aucune règlementation de la part des autorités étatiques. Les prix sont fixés au bon vouloir des acteurs de ce secteur, sous les regards impuissants des consommateurs des fruits.
Selon Aboubacar Sylla, ingénieur agronome, neuf Guinéens sur dix, vivant dans la capitale, ne consomment pas au moins deux fruits par jour. Une situation qui s’explique par la flambée du prix des fruits sur le marché. Cela, en dépit du fait qu’ils sont produits dans presque toutes les régions du pays.
Au marché de fruits ‘’yenguèma’’ par exemple (commune de kaloum), quatre mangues se négocient actuellement à vingt mille (20 000) francs guinéens, contrairement à Doumaya (préfecture de Dubreka) où dix mangues sont vendues à vingt mille francs guinéen.
Pour ce qui est du prix des oranges et bananes, il faut avoir au moins cinq mille francs guinéens en poche pour penser à en acheter dans un quartier comme la Minière (commune de Ratoma).
Les oranges sont vendues à partir de cinq mille francs guinéens, pour quatre unité, par les vendeuses à la sauvette. Pendant que les bananes de qualité moyenne, quant à elles sont vendues au prix de cinq bananes à cinq mille francs guinéen.
A noter que la consommation des fruits est très recommandée par de nombreux spécialistes de santé.
Raoul Soumaoro.
