Même si le gouvernement ne maîtrise pas encore le parc automobile guinéen, c’est le ministre guinéen des transports qui le dit, les véhicules importés dans le pays augmentent.
Aboubacar Sylla le reconnait, l’étendue du parc automobile guinéen reste un mystère parce que les cartes grises ne sont pas délivrées de façon normale.
« On ne peut pas vous dire aujourd’hui quelle est l’étendue de notre parc, quel est son état parce que les cartes grises ne sont pas régulièrement délivrées. Ce qui fait qu’on peut connaitre à la limite le nombre de véhicules immatriculés mais on ne sait pas quels sont les véhicules qui sont sortis du parc puisse que depuis 15 ans il n’y a pas eu de ré-immatriculation de véhicules ».
Aboubacar Sylla précise toutefois qu’
«en Guinée, il y’a à peu près 40 mille véhicules qui sont immatriculés chaque année. Vous avez 40 mille véhicules qui sont dans tous les Etats, qui rentrent dans notre pays dont 90 pour cent restent dans la capitale » indique-t-il.
Par ailleurs, le ministre des transports a exprimé ses craintes face à cette hausse qui, à ses yeux, n’obéit à aucune réglementation.
« Avec le réseau routier aujourd’hui dans notre capitale, l’engorgement que nous avons sur nos voies, Il y’a fort à parier que si cette tendance se poursuit dans les deux, trois prochaines années, la capitale sera complètement bloquée parce que si tous les 3 ans nous avons plus de 100 mille véhicules qui s’ajoutent au parc existant et qui roulent dans cette capitale, il est certain que nous aurons de grands problèmes » fait remarqué le ministre porte-parole du gouvernement.
Mônêmoundomma Bangoura
