Dans son rapport 2020 sur « Les perspectives économiques en Afrique » qu’elle a publié le 30 janvier, la Banque africaine de développement (BAD) se montre relativement optimiste sur la santé du continent malgré les secousses qui perturbent le commerce mondial.
Certes, la Banque africaine de développement a dû revoir à la baisse le taux de croissance pour le continent dont elle espérait l’an dernier qu’il atteindrait 4 % en 2019. Le ralentissement des « cinq grands » (Algérie, Egypte, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud) l’ont fait stagner à 3,4 % (+3 5 % en 2018). Elle espère un sursaut, soit +3,9 % en 2020 et +4,1 % en 2021.
Le rapport se félicite que, pour la première fois depuis une décennie, l’investissement a plus tiré la croissance que la consommation privée, ce qui laisse espérer un renforcement et une diversification de la base productive de l’Afrique, ainsi qu’une amélioration de la productivité de sa main d’œuvre.
Investir dans le capital humain
Le classement régional réalisé par la Banque est le même que les années précédentes. Première, l’Afrique de l’Est avec un score de +5 % en 2019. Deuxième, l’Afrique du Nord avec +4,1 %. Troisième, l’Afrique de l’Ouest avec +3,7 %. Quatrième, l’Afrique centrale, avec +3,2 %. Enfin, l’Afrique australe avec 0,7 % en raison des dégâts causés par les cylones Idai et Kenneth.
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