Dans le cadre de la transformation structurelle de l’économie guinéenne, le gouvernement a pris une batterie de mesures parmi lesquelles, figure le plan national de développement économique et social, PNDES.
Lors de la présentation du projet de loi de finance initiale exercice 2020 en plénière à l’Assemblée nationale, le Ministre de l’économie et des finances, Mamadi CAMARA a vanté les mérites du PNDES qui arrive à échéance en 2020.
« …les résultats de la mise œuvre du PNDES sont d’autant plus appréciables que depuis 2016, la Guinée est parmi les économies africaines les plus dynamiques. En effet, notre pays a enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 9,0% sur la période de 2016-2018. Ce taux est parmi les plus robustes en Afrique subsaharienne sur la période. Le dynamisme de l’activité économique résulte notamment des effets combinés des réformes engagées en vue de l’amélioration de l’environnement des affaires et de la réalisation des investissements structurants » mentionne Mamadi CAMARA.
Avant de préciser que ce rythme d’accroissement de l’activité économique a connu un ralentissement en 2018 avec un taux de croissance de 6,2% après des taux de croissance à deux chiffres en 2016 et 2017.
A la fin 2019, la production minière s’est nettement redressée. En glissement annuel, elle a enregistré une croissance de 32,0% soutenue par les branches associées à celles des autres sous-secteurs, notamment la construction et l’agriculture, permettant de prévoir un taux de croissance annuel supérieur à 6,0% à fin décembre 2019.
Pour impacter ces performances sur l’ensemble des couches sociales du pays, le gouvernement a mis en place des structures comme l’agence nationale d’inclusion économique et sociale ANIES avec une dotation de 130 milliards de francs guinéens et l’agence nationale de financement des collectivités locales ANAFIC pour 541 milliards de nos francs soient 15% du revenu minier.
Boubacar DIALLO