La production de coton en Guinée a enregistré une amélioration en 2019, atteignant 1.390 tonnes sur les six premiers mois de l’année, révèle un document du ministère de l’Economie et des Finances consulté par Émergence.
Ce léger mieux est constaté après que l’or blanc guinéen ait lourdement chuté à 299 tonnes seulement au cours du premier semestre de l’année antérieure, selon la source.
C’est dans ce contexte que le pays s’apprête à célébrer la Journée mondiale du coton le 7 octobre prochain. Le ministre du Commerce Boubacar Barry a demandé aux agents de son département de prendre toutes les dispositions pour la réussite de cette célébration.
On ignore pour l’instant les faits marquants qui caractériseront cette Journée. On sait seulement que le ministre Barry a instruit son Secrétaire générale de se mettre en rapport avec la Société de Coton de Kankan, les structures professionnelles de la filière du coton et la Chambre du Commerce d’Industrie et d’Artisanat de Guinée pour l’organisation de la célébration.
En attendant, il convient tout de même de signaler que ces statistiques sont largement en dessous du potentiel de la Guinée. Elles traduisent en même temps l’échec de la politique de relance de la culture cotonnière initiée par le gouvernement guinéen en 2011.
Dans le cadre de cette vision, il faut rappeler que l’Etat guinéen avait signé un accord avec la société française Geocoton. Le nouveau partenaire qui avait alors promis de relancer la production de coton avait promis d’investir 17 milliards de francs guinéens dans les fertilisants et les reformes pour booster la production.
L’année suivant, le président Alpha Condé avait annoncé un plan visant à cultiver 20.000 hectares de coton.
Par Samuel Camara et Mamadou Alpha Baldé