S’il faut saluer ce pas de plus effectué par l’actuelle gouvernance à travers la signature, le 5 septembre 2019, de la convention de concession minière amendée et consolidée entre la Guinée et les Sociétés des Mines de Fer de Guinée et EURONIMBA LIMITED, pour l’exploitation des gisements de fer du mont Nimba, il ne faut pas non plus perdre de vue ce que l’Etat a empoché dans ce contrat juteux, paraphé à la va-vite.
S’il nous a été révélé que la convention prévoit un investissement total estimé à au moins un (1) milliard de dollars américains, l’on ne nous a pas dit, par contre, ce que le contrat a couté.
Dans l’article titré ‘’Vers le démarrage du projet Nimba : un symbole fort de la diversification de l’exploitation minière en Guinée’’, on apprend que « sur un autre plan, il est prévu la réduction des avantages fiscaux et douaniers de la convention de Base de 2003, et l’octroi à l’État guinéen d’une redevance additionnelle applicable à toute tonne évacuée par le Libéria, de 0,825 US$ à 2 US$ par tonne, en fonction du cours du minerai de fer », ce qui est déjà salutaire, mais il faudra aussi et surtout révélé aux citoyens guinéens, ce que ce contrat juteux, a permis d’engranger, en termes financiers et de recettes aux caisses de l’Etat.
Le faire, ce serait lever tout soupçon et faire preuve de beaucoup plus de transparence dans le secteur minier en Guinée.
Mohamed Mônêmoundomma Bangoura