Booster la production et la commercialisation de l’anacarde, tel est le but visé par un groupe de jeunes entrepreneurs guinéens, qui viennent d’implanter une usine de traitement de noix de cajou.
Sa capacité de transformation est de 10 mille tonnes par an et plus de 5OO personnes, des femmes en majorité, y sont employées.
Une première en Guinée dans le cadre de l’industrialisation de cette culture de rente.
L’édifice est situé à l’extrême ouest de la ville de Kankan, à une dizaine de kilomètres, sur la route nationale Kankan-Kouroussa.
Le cordon inaugural de l’usine, a été coupé, ce samedi, 16 février par Tibou Kamara, le ministre d’Etat, conseiller personnel du Président de la République.
A ses côtés, il y avait des représentants du gouvernement, des producteurs d’anacarde, des opérateurs économiques et des banquiers.
L’usine s’appelle ‘’Diaouné Agro-industrie’’ et devient une filiale de la Société ‘’Diaouné et Frères SARL’’.
Le but est de « faire de la culture d’anacarde, un modèle de croissance et un levier pour le développement économique et social de la Guinée », a déclaré Mohamed Diaouné, le PDG de ladite société.
En 2018, la filière d’anacarde, a été durement frappée par une chute vertigineuse des prix. Malgré tout, la Guinée a pu produire 70 mille tonnes.
Avec l’implantation de cette usine de haute gamme, elle pourrait dépasser 200 mille tonnes d’ici 2025, estiment certains spécialistes.
Le ministre Tibou Camara, a félicité le groupe ‘’Diaouné et Frères SARL’’, pour ce chef-d’œuvre, au bénéfice des populations guinéennes, en général, de celles de Kankan en particulier, parce que, d’après lui « les populations de Kankan ont payé le prix fort dans la lutte pour la démocratie, les droits et libertés dans notre pays et se sont massivement mobilisées pour que Professeur Alpha Condé soit élu à la tête de l’Etat guinéen. C’est une histoire d’amour et de confiance, qui a un début mais qui n’a pas de fin et qui ne connaitra jamais de fin », a-t-il soutenu.
A cette cérémonie, tenue dans l’enceinte de ladite usine, plusieurs intervenants ont pointé la mauvaise ou non organisation des acteurs de la filière en associations de producteurs, de transformateurs et d’exportateurs.
De Kankan, Mamadi CISSE pour emergencegn.com