Pour l’année 2019, le Fonds d’entretien routier a fait un projet de budget de 336 milliards 692 millions GNF, soumis à l’approbation de son conseil d’administration lors de la 29è session budgétaire de l’institution le 26 décembre dernier à Conakry.
Ce montant prend en compte des recettes de pesage pour 15 milliards GNF. Un budget qui demeure toujours dépendant des recettes de la Redevance d’Entretien Routier (RER), unique ressource du FER, «elle-même, assez faible par rapport aux besoins», s’était alors lamenté, Mamadou Bobo Diallo, président du Conseil d’administration du Fonds d’entretien routier.
En dépit de ces maigrelettes ressources, au cours de l’année écoulée, le FER aurait financé de nombreux projets et actions, au-delà de ceux inscrits au préalable à l’agenda du département des Travaux Publics.
L’entretien des routes et pistes rurales, l’actualisation des données à la Banque des données routières, les dépenses liées à l’acheminement des ponts secours, les suivis et contrôles des travaux, (…) seraient de ce lot, constituant un ‘‘fardeau’’ pour le FER.
C’est d’ailleurs pourquoi, au-delà de ces activités et des ressources allouées au FER, son directeur général, Souleymane Traoré plaide pour l’application de l’arrêté conjoint signé en 2017, qui devrait permettre à la RER de passer de 250 à 500 francs guinéens prélevée sur chaque litre de carburant vendu à la pompe en Guinée. Les pays voisins, comme le Mali et la Côte d’Ivoire étant dans l’ordre de l’équivalent de 750 francs guinéens, nous a glissé un cadre du FER ce vendredi, en appuie à la thèse de son directeur général, Souleymane Traoré, lequel justifie cet éternel plaidoyer par l’énormité des besoins de sa direction ‘’trois ou quatre fois plus grands que les ressources disponibles’’.
Depuis février 2018, rappel si nécessaire, le FER Guinée assure la présidence de l’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains (AFERA), composée de 35 pays membres, pour un mandat de deux ans.
Youssouf