Pendant ce mois de ramadan, plusieurs activités génératrices de revenus sont paralysées ou de plus mises aux arrêts. Les restaurants, les bars, les boites de nuit et tant d’autres. C’est le constat que notre rédaction a fait sur le terrain.
Boîtes de nuit en stand-by…
Plusieurs personnes gagnent leur vie dans la gestion des lieux de récréation et de loisir. Les boîtes de nuit en sont les moyens de divertissement les plus pratiqués par la jeunesse.
La majorité des complexes fonctionnent 7j/7 en temps normal. Mais, le mois saint de Ramadan a mis un terme momentanément à ce circuit. La source pécuniaire se voit boucher temporairement.
Alseny Sako, agent de sécurité dans un complexe dancing de la place, est au chômage pendant ce mois. Il est obligé de ronger ses épargnes. « Je ne fais rien actuellement. Je gagnais entre 50 et 100 mille francs guinéen par nuit. Les week-ends, je pouvais gagner au-delà de ça. Je suis content de ce mois de pénitence, mais j’ai hâte que la fête arrive, pour que je reprenne service. Les réserves vont bientôt finir », a-t-il indiqué.
Les boîtes de nuit génèrent énormément de revenus. La rentrée est payée, la consommation est obligatoire par endroits et certaines places VIP sont payantes. Les prix des boissons sont aussi exorbitants.
Les restaurants fonctionnent au ralenti…
Le service dans certains restaurants n’est pas totalement interrompu. Même si la clientèle est à moitié diminuée. « D’habitude, on est 4 serveuses et une caissière. Mais, actuellement je travaille seule pendant la journée. Beaucoup de personnes ne jeûnent pas. Donc, elles viennent se régaler ici. De 07h à 17h, je peux vendre plus de 2 millions de Gnf. Bien que cette somme soit inférieure par rapport aux autres mois », a expliqué Fatoumata Baldé, serveuse dans un restaurant à Nongo.
À noter que la plus part des restaurants de faible niveau de fréquentation, sont tenus obligé de suspendre leurs activités jusqu’à la fin du mois de ramadan.
Mamadou Alpha Baldé