Emergence – Le Conseil d’administration du Fonds d’Entretien Routier (FER) à tenu sa 37è session extraordinaire ce vendredi 29 novembre au siège de l’institution à Kaloum.
A l’occasion, Grenobloise d’Electronique et d’Automatismes, une société française spécialisée dans les études et installations des postes de péage et de pesage, a fait la présentation du nouveau projet de construction de quatre postes de péage et de pesage sur les routes nationales numéro 1, 4 et 6. Un vaste projet ambitionné par le Fonds d’Entretien Routier.
Devant les administrateurs du FER, Alexis Zass, Président Directeur Général de la société Grenoble d’Electronique et d’Automatismes à déclaré que c’est la visée est de diversifier et rendre rentable le réseau routier que les autorités guinéennes. Comme les autres pays d’Europe et d’Asie où elle est présente, GEA a dévoilé que ce projet va permettre à la Guinée de protéger son réseau routier, mais de mobiliser d’importants fonds pour faire face à d’autres projets d’intérêt public.
« A l’image de Tanènè, deux postes seront construits sur la nationale 1 précisément à Mambia et à la rentrée de Mamou. Il seront dotés d’appareils de dernière génération et toutes les commodités y afférentes. Le coût va être à 60 milliards de francs guinéens, chacun. Les autres sur la RN4 et 6 avec des coûts atteignant 50 milliards de francs guinéens, chacun.
Il a également mentionné que l’entreprise a étudié la nature du trafic sur quelques routes du pays. C’est le cas de la nationale numéro 1, 4 et 6. » Nous avons constaté que 14.000 véhicules circulent par jour. Cela nous amène à soutenir davantage que ce projet est rentable pour le pays vu le trafic. D’après les études on peut amortir l’investissements en un an », a révélé l’expert.
Le président du Conseil d’administration du FER, Namory Camara, a d’abord félicité le ministère des Infrastructures et des Travaux publics et le Fonds d’Entretien Routier qui est l’encrage de ce projet.
Pour lui, depuis le 5 septembre, il est évident que les infrastructures routières connaissent une nette amélioration.
L’Etat ne peut pas relever à lui seul le défis des infrastructures routiers. C’est pour cela, selon M.Camara, que le Fonds d’Entretien Routier a engagé quelques innovations pour réussir à diversifier les sources de financements afin que les routes puissent faire l’objet de financement innovants.
« Aujourd’hui nous nous sommes réunis dans le cadre d’un Conseil d’administration extraordinaire pour essayer de réfléchir sur un projet de péage et de pesage sur nos routes. Au nous nom de tous les administrateurs, nous estimons que c’est la solution que la Guinée doit connaître ».Avant d’ajouter que le projet présenté est mieux adapté si toutes les dimensions sont prises en compte comme proposé.
Pour le ministre des Infrastructures et des Travaux publics qui présidait la cérémonie d’ouverture de ce Conseil d’administration, le président de la transition, Général Mamadi Doumbouya et sont gouvernement sont dans une dynamique de doter la Guinée d’infrastructures routières modernes.
C’est pourquoi, dit-il, le ministère des Infrastructures et des Travaux publics travaille d’arrache pied pour satisfaire ce désir.
Daouda Yansané
