Emergence – « C’est une réunion de clarification pour s’assurer de la sincérité de Rio Tinto à être conforme à l’agenda qu’elle nous a présentée ». Ces mots sont d’une source haut perché, en réponse à l’information selon laquelle les dirigeants de Rio Tinto sont convoqués au Palais Mohamed V, chez le Secrétaire général de la Présidence en milieu de la semaine dernière.
Sans doute, cette phrase révèle un grand doute que peuvent nourrir les autorités du pays quant au respect par Rio Tinto de son agenda en lien avec le début de l’exploitation fin 2025, des blocs 1 et 2 du Simandou.
C’est alors dire que les investissements de l’ordre des milliards de dollars annoncés par le géant anglo-saxon dans le cadre de l’exécution de ce projet sont loin de rassurer les autorités, si l’information s’avère.
Il n’est pas exclu que ça peut être aussi une piqure de rappel ou un coup de pression de plus, l’arme redoutable des militaires au pouvoir, nécessaire certainement, dans le but d’amener le partenaire Rio Tinto de hâter les pas afin de respecter le délai annoncé.
On peut dire que la société est hantée par sa réputation, surannée soutiennent ses responsables, de geler les contrats miniers.
Ces informations nous parviennent une semaine après les révélations du Conseil des ministres annonçant le paiement de 500 millions de dollars par le géant chinois de l’acier Baowu dans le cadre de ses engagements à financer une partie du projet.
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