Telle est la conclusion du rapport d’une enquête menée par l’association des femmes journalistes de Guinée (AFJG). Cette association l’a fait savoir à l’issue d’un atelier de restitution organisé ce mercredi 24 avril, à la maison de la presse.
Il s’agit d’une enquête menée au niveau des préfectures de Kindia, Boké et de la ville spéciale de Conakry. Selon la chargée de communication de cette ONG, dame Kourouma Hadiatou Yaya Sall, 78% des femmes de ces localités n’ont pas accès aux soins de santé, faute d’argent.
A l’en croire, cette situation s’explique par le fait que le coût de certains soins sanitaires restent encore très élevé au niveau des centres hospitaliers de ces localités.
Dans ce rapport, l’AFJG précise que les frais de prise en charge de la césarienne sont exorbitants par endroit. Cela, en dépit de la décision du gouvernement de rendre gratuite, la césarienne au niveau des centres de santé publics du pays.
« Nous avons constaté qu’à propos de la césarienne, il y a encore par endroit des femmes qui disent payer très cher pour s’offrir ces soins. D’autres disent payer des montants exorbitants qui varient de 400 mille à 3 millions de francs guinéens », selon la chargée de communication de AFJG. Toutes choses qui ne sont pas de nature à faciliter l’accès des femmes guinéennes aux soins de santé.
Pour faire face à cette situation et trouver une solution, dame Kourouma indique que des recommandations ont été formulées dans ce rapport, à l’endroit du gouvernement.
Raoul Thierry Soumahoro
