Alors que l’entreprise minière a commencé la production, les employés de GAC ne veulent plus être maintenus dans les contrats de chantiers, des contrats à durée indéterminée (CDI) particulier, qui tent en effet de mettre un terme au contrat de travail lorsque le chantier pour lequel il a été conclu est fini.
Ces travailleurs qui l’ont compris, dit-on, ont ainsi écrit à la direction de Guinea Alumina Corporation.
Selon une source, la direction qui avait promis de répondre mardi, n’aurait pas daigné donner une suite favorable à cette démarche de la commission mise en place par les travailleurs afin de les représenter.
Ces représentants ont tenu à leur tour une réunion mardi avec leurs mandataires en vue de décider de la conduite à tenir face à ce qui semble être, disent-ils, un refus catégorique de la direction à leur demande légitime.
Entre autres revendications de ces employés, de nouveaux contrats de travail, l’amélioration substantielle de leur salaire ou encore le non-renouvellement de la sous-traitance avec la société Bati-pro qui avait en charge la construction de la mine de GAC.
Si des solutions idoines ne sont pas trouvées, sous peu, nos sources nous confient que les travailleurs pourraient passer à la vitesse supérieure et, du coup, commencer par une cessation du travail comme entrée en matière dans un bras de fer qui ne fera pas l’affaire des deux parties.
Mônêmoundomma Bangoura