Premier magazine dédié à l’économie guinéenne et africaine

Simandou : Rio Tinto accablée pour sa politique RSE et sa gestion environnementale

Emergence – France Télévisions a mis le doigt dans la plaie. Un reportage a mis à découvert ce que les ONGs du pays ont longtemps dénoncé sans qu’on ne leur accorde la moindre attention dans le pays, avec des dirigeants qui continuent naïvement à croire à la bonne volonté de ce mastodonte des mines à développer le projet Simandou qu’il a pourtant gelé, depuis des dizaines d’années.

Dans le reportage de cette chaine internationale, qui circule partout sur toutes les plateformes digitales, comme pour attirer l’attention de l’opinion sur le désastre humain et environnemental en perspective dans la région, on peut entendre un homme, d’une cinquante d’années se plaindre de la perte de ses champs.

« J’avais ici mon champ de riz que j’ai tout perdu. Et quand je suis allé voir la société, ils m’ont tendu un paquet de spaghetti.  C’est ce qui va me nourrir ? » s’est interrogé dans ce reportage Mory Camara.

Lui, tout comme des milliers de citoyens, des cultivateurs pour la plupart, plus de 20 mille pour être précis, vont perdre leurs moyens de subsistance avec les travaux en cours, dans le cadre de la production de la mine. C’est du moins le constat amer fait par les organisations de la société civile.

« On a l’impression que les autorités n’en ont cure de la catastrophe humanitaire et environnementale en perspectives dans cette zone. Ce qui les intéresse, c’est leurs taxes quand la production va commencer. Tant pis si les citoyens perdent leurs moyens de subsistances », s’indignent les activistes de la société civile rencontrés par le journaliste de votre quotidien.

Pour se résumer, c’est France Télévisions, une chaine d’informations étrangère, pourtant occidentale, qui s’inquiète du danger qui guette la population riveraine à cause des agissements sans ménagement reprochés au géant Anglo-australien.

Dans les prochains jours, nous vous livrerons une série de reportages réalisés par notre reporter, envoyé spécial dans la zone

Emeregncegn