L’affaire a fait grand bruit. Ramener la résidence 2000 dans le portefeuillede l’Etat, a fait couler ancre et salives. C’est l’une des actions menées par le CNRD. Celle s’inscrivant dans le cadre de la campagne de la récupération des domaines publics .
Après la récupération par l’Etat de cette cité qui compte plusieurs appartements, la question de sa gestion s’est posée avec insistance.Ça valait vraiment la peine après avoir découvert le rapport de l’inspection générale de l’Etat . Un rapport qui relève, à ne point en douter , une confusion relative à la gestion de l’entitéqui a changéde proprietaire.
Une société nommée SIPDC, recrutée dans les conditions qui reste à élucider, s’occupe de la gestion de ladite cité. C’est elle qui encaisse les loyers des appartements qui s’y trouvent, suscitant ainsi une grosse suspicion. Car, contraire aux règles de gestion en vigueur dans le pays.
Lisez la note faite par l’IGE, à propos. Une note révélatrice de la gestion douteuse de cette grande cité
« Au niveau de la cité ‘’Résidence 2000’’, la perception indue des recettes locatives par la SIPDC En dépit du décret annulant l’attribution de la cité ‘’résidence 2000’’ à la Société d’Investissement des Projets Domiciliaires et Constructifs (SIPDC) et son retour dans le portefeuille de l’Etat, la SIPDC a toujours continué à percevoir les loyers auprès des locataires, alors que, normalement, les loyers dus, après le 05 avril 2022, devraient être encaissés par le Patrimoine Bâti Public. Constatant cette situation lors de la reconstitution des recettes locatives, la mission a jugé important de calculer l’ensemble des loyers encaissés par la SIPDC après le retour de la cité ‘’Résidence 2000’’ dans le portefeuille de l’Etat. Ce calcul a été fait sur la base des reçus de paiements des loyers des 2ème et 3ème trimestres mis à la disposition des IGE par les locataires. Le montant total des loyers indûment encaissés s’élève à GNF 5 201 172 250 et 85 350 Euros. »
Sadikou