La France, à travers son ambassadeur à Conakry, Jean-Marc Grosgurin, prend le devant et appelle à un engagement sans faille des bailleurs de fonds pour la restructuration du secteur énergétique guinéen.
En signant un accord de financement de l’AFD de 50 millions d’euros pour booster le raccordement du réseau électrique à Conakry et villes environnantes, le 1er avril dernier, l’ambassadeur français a appelé tous les partenaires à soutenir le programme énergétique de la Guinée.
« Nous invitons les autres bailleurs à rejoindre cette initiative et à financer les besoins grandissants de la Guinée en matière d’électrification », a dit M. Grosgurin, insistant sur le fait que l’électricité doit « progresser » à l’intérieur du pays, mais aussi à Conakry.
« Il reste beaucoup à faire pour régulariser les branchements illégaux et pour que chacun puisse disposer d’un compteur », a dit l’ambassadeur de France en Guinée.
Selon le représentant de la France, ce soutien est indispensable pour relever le taux d’accès à l’électricité qui reste très faible, environ 29% en 2017 et seulement 18% si l’on retranche les branchements illégaux.
Par ailleurs, il a invité le gouvernement à donner les moyens à Electricité de Guinée et à l’Agence guinéenne d’électrification rurale à l’effet de leur permettre de mener « pleinement leurs missions ».
Par Samuel Camara
