Emergence – Le ministère des Mines et de la Géologie se livre depuis ce jeudi 13 octobre à un exercice à la fois pédagogique et stratégique. Celui qui consiste à présenter son Plan d’Action Opérationnel et ses Projets prioritaires pour la période 2021-2023.
L’activité se déroule dans le cadre d’un atelier qui s’étend sur deux jours. Elle regroupe les secrétaires généraux des ministères impliqués dans la gouvernance minière en Guinée, les représentants des compagnies minières, des ONG nationales et ceux des institutions internationales.
L’initiative est pilotée par le Service de Coopération et d’Investissement dans le Secteur Minier (SECIM). Une administration qui assure l’interface entre les principaux services du ministère des Mines et les partenaires techniques et financiers, promeut la coopération bi et multilatérale et recherche des financements auprès des partenaires dans le cadre de la promotion des partenariat public-privé dans le secteur minier.
A l’ouverture des discussions ce matin, le Directeur général du SECIM, Alsény Bangoura, a indiqué que le but de l’atelier consiste non seulement à présenter le Plan d’action opérationnel et projets prioritaires du ministère des mines en vue d’une meilleure appropriation, mais aussi à susciter des échanges pertinents et fructueux, pouvant permettre de trouver des solutions idoines pour l’avancement desdits projets.
« De nouvelles opportunités se présentent pour le secteur minier. Notre pays, réputé minier, devra s’évertuer à être compétitif et attirer davantage de capitaux pour réaliser de gros investissements porteurs de croissance afin d’occuper sa place dans le marché minier mondial. Pour y parvenir, nous devons promouvoir la culture d’un partenariat dynamique et également profitable à toutes les parties sur la base du dialogue et de la concertation permanente », a dit M. Bangoura. « J’ose espérer que tous ensemble, nous trouverons les solutions techniques et financières les plus appropriées, afin que les projets initiés par les uns et les autres puissent se réaliser le plus rapidement pour le plus grand bien de nos populations », a ajouté le DG du Service de coopération et d’investissement dans le secteur minier.
Dans son intervention marquant le lancement effectif des travaux, le Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Bachir Camara a salué la création d’un cadre de dialogue pour permettre d’évaluer les possibilités de réalisation des objectifs assignés au gouvernement.
Il a fait référence au PAO élaboré par son département qui permettra, à coup sûr, aux participants de s’imprégner des réalisations et des perspectives du ministère.
Le Secrétaire général a toutefois reconnu l’existence de quelques difficultés qui empêchent la Guinée de mettre en valeur ses ressources. « Pour pouvoir mettre en valeur les ressources, il y a un besoin de financement qui est nécessaire. A travers le PAO vous verrez bien ce que nous avons fait et les projections que nous avons pu faire. A travers ces éléments, vous pourrez comprendre effectivement ce que le gouvernement veut faire pour ce pays. Vous, en tant que partenaires, en tant que sociétés minières, vous pourrez savoir de quelle autre manière vous pouvez contribuer non seulement à l’identification exhaustive des ressources, mais surtout la quantification à travers les projets de recherches », a-t-il rélévé.
Le programme de cet atelier de présentation des projets prioritaires du ministère des mines et de la Géologie est riche et varié.
Pour ce premier jour, des cadres du département ont présenté à tour de rôle sur d’importantes initiatives comme les Projets d’infrastructures portuaires de l’ANAIM, le Projet de Gaz naturel liquéfié et le Projet Cartographie et Levée géologique.
Il est prévu des exposés sur des thématiques relatives à l’octroi des permis, le Projet de cartographie et de sécurisation des Bassins Aquifères de la Presqu’île de Kaloum lors de la deuxième journée.
En organisation cette rencontre, le ministère des Mines est convaincu qu’il est sur la voie de la diversification de la production minière du pays. Il est surtout rassuré d’avoir enclenché une démarche dont la finalité est d’entretenir des discussions beaucoup plus avancées avec tous les intervenants.
Samuel Camara
