Les compagnies chinoises State Power Investment Corp (SPIC) et TBEA, toutes deux présentes dans la bauxite en Guinée, viennent de boucler l’étude de faisabilité d’un chemin de fer qui va relier leurs mines respectives au Cap Verga, dans Boffa, sur la côte atlantique.
Si le coût de l’infrastructure n’a pas été divulgué à Emergence Mag, on sait, en revanche, qu’elle sera construite sur financement chinois. Une partie sera mobilisée par TBEA.
Selon les deux compagnies, le projet s’inscrit dans le cadre de la mutualisation des infrastructures et la minimisation des investissements.
Dans ce pacte, seule SPIC qui dispose d’un budget relativement petit est déjà entrée en production. Elle achemine son minerai via une route minière.
Pour sa première année de production en 2021, la compagnie a exporté environ 1,5 millions de tonnes de bauxite. Elle achemine son minerai via une route minière.
TBEA travaille sur un projet intégré « bauxite-alumine » dans la région côtière de la Guinée. D’une enveloppe globale estimée à 2,9 milliards USD, il prévoit la construction et l’exploitation d’une mine de bauxite à Santou et à Houda, dans la préfecture de Télimélé, d’une capacité de 10 millions de tonnes par an extensible à 30 millions de tonnes par an.
Sa convention de base prévoit la construction d’une raffinerie d’alumine, un chemin de fer et un port. Elle prévoit également la réalisation du barrage hydroélectrique d’Amaria d’une puissance de 300 MW.
Le deal passé entre SPIC et TBEA prévoit l’extension du port de SPIC.
Samuel Camara