Il s’agit de la seconde vague de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de vie des Ménages en Guinée (EHCVM 2018-2019). Cette enquête de pauvreté, qui va se dérouler du 02 avril au 02 juillet 2019, est la cinquième du genre en Guinée, après celles réalisées en 1992/1993, 2002/ 2003, 2017 et 2012.
Elle a été lancée officiellement le vendredi 29 mars par le Ministère du Plan et du Développement Economique à travers la Direction Générale de l’Institut National de la Statistique (INS).
A l’arrivée, cette opération permettra de disposer des données statistiques actualisées sur les conditions de vie des ménages en Guinée à partir d’un échantillon représentatif de 8.280 ménages sur toute l’entendue du territoire national (Urbain-Rural).
Des opérations statistiques nationales qui sont non seulement inscrites, selon des informations parvenues à emergencegn.net , dans la Stratégie Nationale du Développement de la Statistique (SNDS) pour le suivi-évaluation du PNDES, mais surtout elle figure en première place dans la feuille de route pour la réévaluation du Produit Intérieur Brut (PIB).
Aboubacar KABA, directeur Général de l’Institut National de la Statistique (INS) a précisé, dans ces propos rapportés par la cellule de communication du MPDE, que contrairement aux quatre (4) précédentes enquêtes de pauvreté, celle-ci s’inscrit dans un programme d’harmonisation des méthodologies de collecte et du calcul des indicateurs dans la sous région (UEMOA). Parmi ces indicateurs, ajoute-t-il, il y’a le taux de pauvreté, il y’a l’accessibilité de services sociaux de base, le taux d’éducation. «C’est la combinaison de toutes ces données qui permettra de calculer le taux de pauvreté tout en prenant en compte le phénomène de saisonnalité», souligne l’orateur.
Le coût de réalisation de cette enquête est de 1,800,000 dollars US sur un total de financement de 2,000,000 de dollars, grâce à un appui financier de la Banque mondiale, selon Roye KATAYAMA, Economiste Principal et représentant de la Banque Mondiale à la cérémonie.
Youssouf Diallo
